Lois Climat et Résilience, APER : quelles transformations
des parcs de stationnement existants ?
La raréfaction du foncier et le coût écologique de l’imperméabilisation ont récemment incité le législateur à regarder du côté des parcs de stationnement. Ces objets urbains, plutôt déqualifiants pour le paysage, mobilisent des surfaces importantes pour une intensité d’usage toute relative (parfois quelques heures par semaine seulement). La loi APER (loi relative à l’accélération de la Production d’Energies renouvelables) envisage d’en faire désormais un support de production d’énergie renouvelable en imposant l’installation de panneaux photovoltaïques sur un certain nombre d’entre eux. Au-delà de la mobilisation du foncier, l’objectif est également de répondre à l’électrification de notre mobilité.
Les parcs de stationnement sont également concernés par la loi Climat et Résilience dont l’objectif est de lutter contre le dérèglement climatique et de renforcer la résilience des territoires face à ses effets. Les parcs de stationnement peuvent devenir alors des supports pour une meilleure gestion des eaux pluviales, pour un renforcement du couvert végétal, pour une amélioration de la qualité des sols et pour lutter contre l’effet albédo (réflexion de l’énergie solaire sur les surfaces bitumées sombres qui contribuent à la création d’îlots de chaleur).
Mais comment gérer ces dispositifs sur une même surface ? Quels sont les parcs de stationnement concernés et comment ces obligations vont-elles se mettre en œuvre ? Sachant que les collectivités sont également interpellées pour disposer d’une vision sur le patrimoine qui les concerne.