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point de vue…

Cet été, les habituels flâneurs, touristes et randonneurs ont été rejoints par des dresseurs de monstres virtuels et on a découvert qu’une application pour Smartphone peut faire marcher une bonne partie de la population mondiale là où nombre de politiques publiques ont échoué. Ce phénomène aussi massif que rapide interpelle et invite à réinterroger la place de la marche dans nos modes de vie : après le tout voiture et la redécouverte des modes doux, le « piéton post-moderne » aurait-il besoin d’applications connectées pour marcher ?
Le ludique serait-il un nouveau moyen d’inscrire la marche au cœur des politiques publiques ? Peut-être. Penser plaisir et jeu dans les politiques publiques de déplacement pour mieux bousculer la hiérarchie des modes de transport public est sans doute un moyen d’action encore peu exploré. La marche comme élément à part entière d’une politique de santé publique centrée sur la prévention reste aussi assez balbutiante. Et pourtant, développer une mobilité active c’est aussi permettre à chacun de s’approprier son territoire et de le vivre à échelle humaine.